Considerazioni sulla letteratura del XVIII sec.

Che pensavano i contemporanei della letteratura napoletana  dei secoli XVIII e XIX? Che percezione avevano dei cambiamenti avvenuti o che stavano avvenendo? Nei suoi “Pensées et souvenirs sur la litterauture conpemporaine de Royaume de Naples (Ginevra,1858), l’autore, il napoletano Pietro Calà Ulloa, traccia, in lingua francese, questo quadro della letteratura  del Regno alla fine del Settecento:

Vers la fin du siècle dernier [XVIII], ce n’était plus le temps, où tous les regards de l’Europe étaient tournés vers la terre classique de la poèsie, où la Muse italienne donnait le ton au drame, à l’épopée, à la philosophie de l’époque, et imprimait aux oeuvres de l’art leur forme, et leur couleur. L’Italie du XVIII siècle, dont la vie était oiseuse, et livrée à des distractions frivoles, était rapidement descendue du haut rang où le XVI siècle l’avait élevée. On a depuis long-temps fait l’examen de l’esprit italien dans ses rapports avec la France, qui au XVIII siècle passait pour la seule école de bonnes manières, de civilitation, et de progrès intellectuels. Les conquệtes et la gloire de Luois XIV, et les chefs-d’oeuvre de son siècle avaient établi le règne de la langue française. Sous ce Prince, la littérature aussi conquérante, et plus heureuse que sa politique, avait subjugné l’Italie; elle y avait maintenu pendant près d’un siècle et demi son empire. Au XVIII siècle, la France exerçait par la presse bien plus que par les armes, une vaste influence dans l’étranger. C’était la France qui  nous imposait la littérature, dont la vogue et l’immense popularité étaient propagées par la gloire, et parfois par le scandale. C’était la France qui vulgarisait les découvertes mèmes des penseurs originaux, et des inventeurs étrangers. C’était elle enfin qui donnait à leurs idées leur force définitive. Tout ce qui s’était produit en Allemagne et en Angleterre de hardi en philosophie, de profond en histoire, d’inventif en critique, d’original en littérature était resté presque comme non avenu pour l’Italie. Était-ce dédain? Était-ce antipathie? On n’y aimait que l’esprit français, net, vif, rapide, dont la clarté est l’élément, l’analyse la méthode, qui manie une langue qui serre de près l’idée, et dont la profondeur même reste transparente. Ainsi les produits de l’esprit germanique ou anglais avaient eu besoin de passer par la creuset de l’analyse française pour être parfois apprêciés et goûtés par les Italiens. Cette philosophie du XVIII siècle, qui était originaire d’Angleterre, c’est la France qui l’avait élaborée, et répandue dans le monde. C’était la Monarchie universelle des talents, sans exemple dans les siècles précédents; et c’est de ce foyer brillant et privilégié que rayonnaient sur le monde entier les nouvelles acquisitions de la science, et le merveilleux éclat del lettres.

La littérature du royaume [de Naples], comme celle du reste de l’Italie, en avait  été surprise et possédée. Elle était dèjà presque toute française dans la philosophie, dans ses jugements historiques, comme dans les formes du langage. C’était un esprit de vie, peut-être un ferment nouveau, qui se mêlait à toutes les parties des lettres, mais s’il pouvait les transformer, il ne pouvait pas les rajeunir.

Considerazioni sulla letteratura del XVIII sec.ultima modifica: 2007-08-06T13:46:57+02:00da manphry
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